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Dans un futur proche où les États-Unis sont au bord de l'effondrement et où des journalistes embarqués courent pour raconter la plus grande histoire de leur vie : La fin de l'Amérique telle que nous la connaissons.
Un film hommage aux photojournalistes de guerres retraçant la réalité de leurs professions entre témoignages poignants et les risques qui prennent sur le terrain pour immortaliser des faits historiques. Ils sont les premiers objecteurs de conscience à avoir permis de faire changer l'opinion publique au travers de photographies prises sur le vif notamment pour la guerre du Vietnam. Ce film nous fait vivre leur quotidien face aux atrocités commises en temps de guerre. Les acteurs offrent une vision du métier réaliste entre pousser d'adrénaline et traumatismes. Leurs personnages sont attachants et nous embarquent dans leurs courses contre la montre pour obtenir les meilleurs clichés. Un film à voir.
Un film qui fait littéralement froid dans le dos !
Beaucoup iront voir ce film en s’attendant à un blockbuster, beaucoup seront alors déçus, parce que c’est un film bien plus important, bien plus profond qu’un simple divertissement, plus indépendant aussi, il faut pouvoir le regarder l’esprit grand ouvert, prêts à recevoir les messages percutants qu’il véhicule, parfois avec brutalité. Oui, c’est avant tout un univers dystopique, presque post-apocalyptique qui s’ouvre à nous, mais loin d’être si futuriste que ça, c’est justement sa proximité avec notre époque, avec notre actualité, qui en fait toute sa force, tout son réalisme, parce que ce qui s’y déroule plane littéralement au-dessus de nos têtes et ces dernières années en prennent tout droit le chemin. Loin d’être un fantasme, on pourrait presque considérer ce métrage comme un avertissement, tant les faits sont d’une vérité effrayante, une telle guerre civile est aisément possible, les décisions gouvernementales, l’instabilité qui peut exister dans les différents États, leur indépendance en terme de lois, parce que chacun peut décider de la politique à tenir chez soi, autant d’éléments qui conduisent à une situation de plus en plus précaire. Pour autant, ici, on ne saura pas exactement ce qui a pu mettre le feu aux poudres, nous ne connaissons pas le point de départ, seuls quelques éléments nous sont exposés, une incertitude qui vient justement renforcer l’universalité des évènements qui se déroulent, qui laisse finalement place à notre imagination aussi, chacun pouvant combler les manques, par tout ce qui fait malheureusement notre quotidien. La réalisation d’Alex Garland est simplement sublime, moi qui apprécie habituellement son travail, je pense sincèrement, qu’il signe ici, une œuvre magistrale, porteuse de messages importants, le tout, avec un œil presque intimiste, à hauteur d’homme, ce qui en fait toute sa puissance. Visuellement, admirablement réussi, on pourrait presque croire à un documentaire, un véritable photo-reportage, c’est bien là tout l’intérêt, nous immerger au cœur de l’action, comme si nous y étions, quitte à être témoin du pire, de la violence la plus froide et des actes les plus inhumains, comme si tout était permis dans ces conditions. En ce qui concerne le scénario, c’est à mon sens, l’une de ses plus grandes forces, il ose des choix, des partis pris, notamment par ce flou assumé dans les circonstances de cette guerre civile, c’est pourtant ce qui participe à son intelligence, une certaine complexité qui permet une lecture incroyable des évènements qui ont lieu. Une intrigue simple, mais extrêmement prenante, c’est un road-trip au cœur de cette guerre, à hauteur de journalistes, des hommes et des femmes nécessaires pour nous informer au plus près de la vérité, qui ont un rôle primordial, mais qui participent également à une course macabre, celle de LA photo, cette image qu’ils veulent à tout prix fixer sur leur pellicule, peu importe la souffrance, peu importe les risques encourus, tant qu’ils parviennent à la saisir. Quant au casting, il est d’une crédibilité monstre, Kirsten Dunst est littéralement époustouflante dans ce rôle sans fard, Wagner Moura est tout aussi bluffant et Cailee Spaeny n’est pas en reste, bien au contraire.
En bref : Un film dystopique certes, mais qui possède un réalisme qui fait littéralement froid dans le dos, parce que tout ce qui nous est exposé peut aisément se transposer à notre époque, presque un avertissement, les évènements qui ont lieu nous plongent dans une situation où plus aucune humanité n’existe, où la liberté des uns, s’arrête à la mort du camps adverse, le tout, sous l’œil des journalistes, essentiels, ils viennent pourtant participer à cette course à l’horreur qui se met en route !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/05/21/civil-war/
N'allez pas voir ce film en vous attendant à de nombreuses scènes de guerre ou à un récit catastrophe du style White house down.
Nous sommes ici dans une œuvre plus intimiste rendant hommage aux journalistes et photographes déployés en zones de guerre.
Certains passages sont durs, d'autres émouvants. Les tensions sont très bien gérées par l'équipe du film.
Vous allez pleurer, vous allez rire mais surtout, je vous promets que vous allez ressortir marqués par ce film. Et n'est ce pas tout ce que nous demandons au cinéma ?
"Civil War" de Alex Garland offre une vision saisissante d'une Amérique déchirée par une guerre civile, présentée à travers le regard de reporters confrontés aux horreurs du conflit.
Malgré quelques faiblesses, telles qu'un discours parfois cliché sur le journalisme et des relations entre personnages parfois simplistes, le film réussit à captiver en dépeignant un voyage à travers un pays en proie au chaos.
Le réalisme de la narration, notamment dans les scènes de violence brutale et les dilemmes moraux, est renforcé par un crescendo narratif habile.
Le choix de placer les reporters au centre de l'intrigue permet d'explorer les différents visages du journalisme en temps de guerre, tout en soulignant son importance cruciale dans la recherche de vérité au milieu de la propagande.
Malgré ses similitudes avec d'autres récits post-apocalyptiques, "Civil War" reste pertinent en évoquant des problématiques contemporaines, faisant écho à des conflits réels comme en Ukraine ou à Gaza.
Un film hommage aux photojournalistes de guerres retraçant la réalité de leurs professions entre témoignages poignants et les risques qui prennent sur le terrain pour immortaliser des faits historiques. Ils sont les premiers objecteurs de conscience à avoir permis de faire changer l'opinion publique au travers de photographies prises sur le vif notamment pour la guerre du Vietnam. Ce film nous fait vivre leur quotidien face aux atrocités commises en temps de guerre. Les acteurs offrent une vision du métier réaliste entre pousser d'adrénaline et traumatismes. Leurs personnages sont attachants et nous embarquent dans leurs courses contre la montre pour obtenir les meilleurs clichés. Un film à voir.
Synopsis
Dans un futur proche où les États-Unis sont au bord de l'effondrement et où des journalistes embarqués courent pour raconter la plus grande histoire de leur vie : La fin de l'Amérique telle que nous la connaissons.
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